LIBÉRATION KARMIQUE :

La 4e blessure de l'âme : L' INJUSTICE

 

Comme une pierre jetée dans l’étang du cœur,

l’injustice fait des ronds qui n’en finissent pas.

Chaque vague rapporte le souvenir d’un seuil franchi sans consentement,

d’un regard qui n’a pas vu, d’une mesure inégale.

Pourtant, au fond de l’eau trouble, il existe une source lente, pure,

où l’on peut venir laver la colère et apprendre la juste mesure.

 

 

 

 

Il y a en nous une chambre où résonne un écho ancien, une voix qui s’est sentie lésée, décriée, maltraitée par le monde.

Cette voix porte un nom que beaucoup reconnaissent sans toujours l’avouer : l’injustice.

Elle n’est pas seulement l’indignation passagère face à un tort ; c’est une blessure profonde qui façonne nos attentes, nos réactions et notre rapport à la vérité.

Qu’est‑ce que la blessure d' injustice ? :

La blessure d’injustice interroge notre relation à la Loi, non pas à la loi des hommes, mais à la loi intérieure qui a du sens et du juste pour nous.

Elle se nourrit du sentiment d’avoir été traité différemment, d’avoir reçu moins que ce que l’on croyait avoir droit.

Elle peut engendrer rigidité, perfectionnisme moral, jugement envers les autres ou, à l’inverse, une soumission résignée.


Les Manifestations ( physiques, émotionnelles, relationnelles ) sont :

 

  • Sensibilité excessive aux comparaisons et aux équités apparentes.

  • Besoin de prouver sa valeur ou de corriger systématiquement ce qui " n’est pas juste ”.

  • Difficulté à lâcher prise, rumination autour des torts subis.

  • Tendances au contrôle, au perfectionnisme, ou au ressentiment chronique.

  • Parfois, croyance que la vie est fondamentalement cruelle ou partiale.

Le chemin de la guérison : pratiques énergétiques et spirituelles

 

1. Reconnaissance douce :


Accueillir la blessure sans s’y identifier,

Nommer la douleur, la remercier pour la protection qu’elle a pu offrir et poser un regard plein de compassion sur l’enfant intérieur qui a souffert.

2. Réévaluer la justice intérieure :


La spiritualité invite à distinguer justice et équilibre.

La première est souvent punitive;

Le second cherche l’harmonie.

Chercher l’équilibre intérieur revient à accepter que la vie n’est pas toujours équitable, mais qu’on peut créer de la cohérence en soi.

3. Poser des limites claires :


Guérir ne signifie pas tout tolérer.

Apprendre à dire non, à poser des frontières, à revendiquer son espace est un acte spirituel : il sanctifie notre dignité.

4. Transformer la colère en force créatrice :


La colère liée à l’injustice peut devenir moteur d’action juste : défense de soi, aide aux autres, engagement pour un monde plus équitable.

Orienter l’énergie vers la création plutôt que la rumination.

5. Pratique du pardon profond :


Le pardon n’efface pas l’injustice, mais il libère l’âme du poids de la haine.

Il commence par se pardonner soi-même pour les réactions dictées par la blessure, puis s’étend, si cela est possible aux autres.

 

 

 

 

 

 

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Exercices pratiques à intégrer :


- Méditation de l’équilibre :

Imaginer une balance intérieure où chaque pensée lourde est doucement posée contre une intention positive et une action concrète.


- Journal de justice intérieure :

Noter chaque fois que vous ressentez une injustice, ce que vous pouvez contrôler, et une petite action pour restaurer votre paix.


- Rituel symbolique :

Écrivez une parole de colère sur un papier, puis transformez-la ( brûler, planter, libérer dans l’eau, dans le feu ) comme geste d’acceptation et d’alchimie.

Affirmations à répéter pendant 21 jours :


- " Je mérite d’être traité(e) avec dignité. ”


- “ Je transforme ma blessure en force et en sagesse. ”


- “ Je crée ma propre mesure d’équité, ancrée dans la compassion. ”

En Conclusion :

La blessure d'injustice, n’est pas une tare mais une carte : elle montre où nous avons besoin de lumière et de soin.

À mesure que l’on apprivoise cette douleur, elle cesse de nous définir et devient poignée de main avec la vie : ferme, droite, et capable de construire un monde plus réel, plus humain.

Guérir de l’injustice, c’est apprendre à peser avec tendresse, à agir avec courage, et à revenir toujours au centre : le coeur et la paix intérieure.

 

 

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